Usages et pressions


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Les principaux usages

 

Au Canada, l’utilisation prédominante de l’eau souterraine varie selon la province. En Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et au Yukon, les plus gros utilisateurs de l’eau souterraine sont les municipalités; en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, c’est l’industrie agricole pour l’abreuvement du bétail; en Colombie-Britannique, au Québec et dans les Territoires du Nord-Ouest, c’est l’industrie; et à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse, c’est l’utilisation domestique rurale. L’Île-du-Prince-Édouard est presque totalement tributaire de l’eau souterraine pour toutes ses utilisations (Environnement Canada, 1996).

 

La consommation d’eau potable

Les besoins en eau d’une population peuvent être comblés par différentes sources, selon la nature des usages, ainsi que la disponibilité et la qualité de la ressource en eau. Au Québec, entre 20 et 25% de la population s’alimente à partir d’eau souterraine, ce qui correspond à près de 1,5 millions de personnes. De plus, 80% de la population habitant en région rurale dépend entièrement de l’eau souterraine comme source d’eau potable.

 

 

Le secteur agricole

En 2000, l’eau souterraine prélevée et utilisée pour l’irrigation et l’élevage dans le secteur agricole au Québec a été estimée à 16 % alors que l’aquaculture a utilisé 23 % du total prélevé (BAPE, 2000). Le climat québécois favorise une faible utilisation de l’eau pour l’irrigation, l’essentiel servant à l’élevage. En effet, en 2007, seulement  8 millions m3 d’eau (surface et souterraine confondue) a été utilisé pour l’irrigation au Québec, contre 1,1 milliard m3 en Alberta (Statistique Canada, enquête no 5145). Le projet PACES de la région de Bécancour, dans le Centre-du-Québec, a aussi révélé une utilisation importante de l’eau souterraine pour la production de la canneberge.

 

 

Les besoins industriels, commerciaux et institutionnels

 

Diverses industries consomment de grandes quantités d’eau pour la production de biens et services, comme c’est le cas de l’industrie des pâtes et papiers, du pétrole, des mines, de la métallurgie, de la chimie et de l’eau embouteillée.

 

 

 

Les projets PACES pont permis de faire l’inventaire des prélèvements en eau souterraine pour chacune des régions couvertes. Le graphique suivant résume la consommation en eau souterraine pour les secteurs résidentiel, industriels, commerciaux et institutionnels, et agricole, dont les proportions varient grandement selon les régions (Figure 25).

 

Figure 25. Consommation en eau souterraine par secteur

*SLSJ: Saguenay-Lac-St-Jean                                                                                                                                       

CMQ: Communauté métropolitaine de Québec (remarque: les données pour le secteur agricole de cette région ne sont pas disponibles)

 

La géothermie

Le chauffage et la climatisation par géothermie est une pratique relativement récente au Québec. Typiquement, ce type de système utilise un nombre variable de puits de 150 à 200 mètres de profondeur à l’intérieur desquels une conduite décrit une boucle de la surface jusqu’au fond. Un fluide caloporteur circule dans cette conduite et soutire l’énergie thermique naturelle du sous-sol par conductance thermique. D’autres systèmes utilisent des puits à partir desquels l’eau souterraine est pompée, dirigée dans un échangeur thermique, puis retournée à l’aquifère via d’autres puits. Compte tenu de la température relativement élevée des eaux souterraines dans le sud du Québec, du fort potentiel aquifère de plusieurs régions et du caractère inépuisable de la géothermie, il est probable que l’exploitation de cette ressource connaisse un essor dans le futur. L’hôpital Cooke et le Technoparc, à Trois-Rivières, ainsi que le pavillon d’Amos de l’UQAT, sont quelques exemples de bâtiments qui se sont dotés d’un système géothermique.

 

Les pressions

Les ressources en eau sont exposées à un ensemble de pressions parmi lesquelles certaines concernent plus spécifiquement les eaux souterraines. La liste suivante présente des exemples, mais elle ne se veut pas exhaustive.

  • Augmentation des prélèvements d’eau souterraine pour divers usages, dont l’alimentation en eau potable, l’agriculture ou l’industrie.
  • Contamination à partir des eaux usées domestiques, tant les systèmes septiques des résidences individuelles que les fuites des réseaux d’égout municipaux.
  • Augmentation de la pollution d’origine diffuse par l’intensification des pratiques agricoles.
  • Pollutions ponctuelles accidentelles et prolongées, e.g. déversements de liquides toxiques, lixiviation de sites d’élimination de déchets, fuites de réservoirs d’hydrocarbure.
  • Nouvelles activités ayant un potentiel de contamination de l’eau souterraine encore mal quantifié (e.g. exploitation des gaz de shales);
  • Changements dans la dynamique de la recharge entraînée par les changements climatiques ou par l’urbanisation.