Glossaire

LexiqueDéfinitions
Âge (de l’eau souterraine)Durée écoulée depuis l’infiltration de l’eau sous terre.
Aire d’alimentationPortion du territoire à l’intérieur de laquelle toute l’eau souterraine qui y circule aboutira tôt ou tard au point de captage.
AlluvionVoir sédiment alluvial.
AmontDirection d’où provient l’écoulement.
AnorthositeRoche ignée intrusive grenue dont la composition minéralogique est constituée à 90 % de plagioclase riche en calcium (anorthite).
AnthropiqueRésultant de l’action directe ou indirecte de l’homme.
AppalachesProvince géologique localisée au sud du fleuve Saint-Laurent, constituée de roches sédimentaires et ignées métamorphisées et/ou déformées, et datant de l’ère géologique du Paléozoïque.
AquifèreUnité géologique perméable comportant une zone saturée qui conduit suffisamment d’eau souterraine pour permettre l’écoulement significatif d’une nappe et le captage de quantités d’eau appréciables à un puits ou à une source.
Aquifère confinéAquifère isolé de l’atmosphère par un aquitard. Il contient une nappe captive.
Aquifère de roc fracturéAquifère constitué de roche et rendu perméable par les fractures qui le traversent.
Aquifère doubleDeux aquifères composés d’unités géologiques distinctes se superposant, séparés ou non par un aquitard.
Aquifère granulaireAquifère constitué de dépôts meubles.
Aquifère non confinéAquifère près de la surface des terrains, en contact avec l’atmosphère. Il contient une nappe libre.
Aquifère semi-confinéCas intermédiaire entre l’aquifère confiné et l’aquifère non confiné, il est partiellement isolé de l’atmosphère par une unité géologique peu perméable, discontinue ou de faible épaisseur. Il contient une nappe semi-captive.
AquitardUnité géologique très peu perméable, c’est-à-dire de très faible conductivité hydraulique, dans laquelle l’eau souterraine s’écoule difficilement.
ArchéenPériode géologique de l’ère du Précambrien, datant de 2 500 à 4 030 millions d’années.
ArgileMinéraux à grain très fin, de taille inférieure à 0,002 mm; les pores sont également très petits, rendant les dépôts meubles argileux très peu perméables.
AtmosphèreEnveloppe d’air qui entoure la Terre, composée en grande partie de gaz et de vapeur d’eau.
AvalDirection vers laquelle se dirige l’écoulement.
Bassin versantPortion du territoire à l’intérieur de laquelle l’eau qui s’écoule en surface se dirige vers le même exutoire. Synonyme : Bassin hydrographique.
Bilan hydrologiqueBilan des entrées et des sorties en eau d’une unité hydrogéologique défini (ex. : bassin versant, nappe d’eau souterraine, etc.) pendant une période de temps donné.
BiosphèreL’ensemble des organismes vivants, végétaux et animaux.
BlocsGrain très grossier, d’un diamètre supérieur à 250 mm (de parfois plusieurs mètres). Synonymes : Pierres, Boulders.
CaillouxGrain très grossier, d’un diamètre compris entre 75 et 250 mm. Synonyme : Galets.
CalcaireRoche sédimentaire carbonatée constituée d’au moins 50 % de calcite (CaCO3). Les calcaires sont de faible dureté (ils rayent au couteau) et font effervescence sous l’action d’un acide dilué (HCl 10 %).
Capacité d’emmagasinementCapacité d’un aquifère à stocker de l’eau; estimée par le coefficient d’emmagasinement.
Capacité spécifiqueDébit d’eau pompée d’un puits divisé par le rabattement occasionné. Donne un aperçu de la capacité de production du puits.
Captage de sourceAménagement d’une installation qui capte l’eau souterraine faisant résurgence naturellement à la surface du sol.
Charge hydraulique (h)Hauteur atteinte par l’eau souterraine dans un puits pour atteindre l’équilibre avec la pression atmosphérique; généralement exprimée par rapport au niveau moyen de la mer.
Churchill (Province de... )Province géologique localisée au nord-est du Québec et du Labrador, ainsi qu’à la pointe nord de la péninsule d’Ungava, datant de l’ère géologique du Précambrien. Tout comme la Province géologique du Supérieur, elle est composée de roches volcaniques, sédimentaires et métamorphiques formant l’ossature du continent nord-américain.
Coefficient d’emmagasinement (S)Volume d’eau libéré (ou emmagasiné) par unité de surface d’un aquifère par une baisse (ou une remontée) unitaire de charge hydraulique (adimensionnel ‒ ex. : en mètres cubes par mètres cubes)
Collines MontérégiennesChaînon de collines de roches intrusives datant de l’ère géologique du Mésozoïque qui s’étire d’ouest en est d’Oka jusqu’au Mont Mégantic. Elles correspondent à des intrusions de magma dans les roches sédimentaires de la Plate-forme du Saint-Laurent et des Appalaches. Elles ont été mises à nu par l’érosion, car elles sont plus résistantes que les roches sédimentaires encaissantes.
Concentration maximale acceptable (CMA)Seuil de paramètres bactériologiques, physiques ou chimiques que l’eau potable ne doit pas dépasser afin d’éviter des risques pour la santé humaine.
CondensationProcessus par lequel la vapeur d’eau se transforme en phase liquide.
Conductivité hydraulique (K)Aptitude d’un milieu poreux à se laisser traverser par l’eau sous l’effet d’un gradient de charge hydraulique; aussi appelée coefficient de proportionnalité de Darcy; exprimée en L/t (ex. : m/s), mais à ne pas confondre avec une vitesse d’écoulement.
Cône de rabattementDépression, en forme de cône ouvert vers le haut, de la surface piézométrique d’une nappe d’eau souterraine, qui définit le domaine d’influence du pompage dans un puits.
Contamination diffuseContamination de l’eau souterraine provenant de sources de contaminants réparties sur une grande superficie de territoire (ex. : fertilisants, pesticides, etc.)
Contamination ponctuelleContamination de l’eau souterraine provenant d’une source de contaminants de petite superficie et pouvant assimilée à un point (ex. : réservoir d’hydrocarbure, site de déversement, etc.).
Contexte hydrogéologiqueRépartition spatiale des unités géologiques (dépôts meubles ou roche), tenant compte de leur perméabilité respective.
Contexte hydrostratigraphiqueSéquence type d’unités géologiques stratifiées (ex. : argile en surface reposant sur du till qui à son tour repose sur le socle rocheux).
Courbe piézométriqueVoir isopièze.
CrétacéPériode géologique la plus récente de l’ère du Mésozoïque, datant de 66 à 145 millions d’années.
Cycle de l’eauCycle complet des phénomènes subis par l’eau depuis la vapeur d’eau atmosphérique, en passant par l’état liquide ou solide sous forme de précipitations, pour s’écouler sur ou sous la terre jusqu’à la mer, et finalement retourner à la forme de vapeur d’eau atmosphérique par l’action de l’évapotranspiration.
Débit de basePart du débit d’un cours d’eau qui provient essentiellement de l’apport des eaux souterraines en période d’étiage.
DéchargeVoir résurgence.
DeltaPlaine triangulaire formée par les alluvions d’une rivière à son embouchure, souvent partagée en plusieurs bras.
Dépôt alluvionnaireVoir sédiment alluvial.
Dépôt éolienVoir sédiment éolien.
Dépôt fluvioglaciaireVoir sédiment fluvioglaciaire.
Dépôt glaciaireVoir sédiment glaciaire.
Dépôt meubleMatériau non consolidé qui provient de l’érosion du socle rocheux et qui le recouvre (ex. : sable, silt, argile, etc.). Synonymes : Mort terrain, Dépôt quaternaire, Dépôt non consolidé, Formation superficielle, Sédiment.
Dépôt organiqueVoir sédiment organique.
DévonienPériode géologique de l’ère du Paléozoïque datant de 359 à 419 millions d’années.
DioriteRoche ignée intrusive grenue formée des minéraux suivants : plagioclase, amphibole (hornblende) et mica (biotite).
DissolutionMise en solution d’un solide dans un liquide.
DolomieRoche sédimentaire constituée de plus de 50 % de dolomite, un carbonate double de calcium et de magnésium.
DRASTICSystème de cotation numérique utilisé pour évaluer la vulnérabilité intrinsèque d’un aquifère, soit sa susceptibilité de se voir affecter par une contamination provenant directement de la surface. Les sept facteurs considérés sont : la profondeur du toit de la nappe, la recharge, la nature de l’aquifère, le type de sol, la pente du terrain, l’impact de la zone vadose et la conductivité hydraulique de l’aquifère.
DuneAccumulation de sédiments sableux sous forme de crête par l’action du vent.
Eau météoriqueEau qui provient des précipitations atmosphériques (pluie, neige, grésil ou grêle).
Eau souterraineToute eau présente dans le sous-sol et qui remplit les pores des unités géologiques (à l’exception de l’eau de constitution, c’est-à-dire entrant dans la composition chimique des minéraux).
Échange cationiqueRéaction au cours de laquelle un cation fixé sur un solide se substitue à un autre cation dans une solution (ex. : le sodium fixé à la roche remplace le calcium contenu dans l’eau).
Écoulement (de l’eau)Mouvement de l’eau, sous sa phase liquide, en surface ou sous terre.
Écoulement hypodermiqueEau qui circule horizontalement dans les couches supérieures du sol (zone vadose), sans atteindre la nappe phréatique, et qui ressurgit rapidement dans le réseau hydrographique en surface. Synonyme : Ruissellement hypodermique.
ÉrosionEnsemble des processus d’altération chimique ou mécanique et de transport des matériaux géologiques en direction aval de la pente des terrains.
EskerUnité géologique formée de sédiments fluvioglaciaires accumulés dans le lit d’un cours d’eau qui s’écoulait dans un tunnel à la base d’un glacier, formant un cordon sinueux et allongé de sables et de graviers.
Essai hydrauliqueTest réalisé sur le terrain ou en laboratoire afin de mesurer certaines propriétés hydrauliques d’une unité géologique.
ÉtiageNiveau et débit minimaux atteints par un cours d’eau en période sèche.
ÉvaporationProcessus par lequel l’eau initialement à l’état liquide passe dans l’atmosphère en phase gazeuse.
ÉvapotranspirationProcessus combinés par lesquels de l’eau est transférée vers l’atmosphère par évaporation de la surface des terres et des océans et par la transpiration de la végétation.
ExutoireOuverture ou passage par lequel s’écoule le débit sortant d’un réservoir ou d’un cours d’eau.
FractureTerme général désignant toute cassure, souvent d’origine tectonique, de terrains, de roches, voire de minéraux, avec ou sans déplacement relatif des parois. Ces ouvertures peuvent être occupées par de l’air, de l’eau, ou d’autres matières gazeuses ou liquides.
GabbroRoche ignée intrusive grenue, de teinte générale verte noirâtre, composée de plusieurs minéraux, dont l’amphibole, l’olivine et la biotite.
GlaciationPériode glaciaire durant laquelle des conditions climatiques froides entraînent l’établissement et l’extension d’imposantes masses de glace sur une part importante des continents.
GneissRoche métamorphique à grains grossiers contenant du feldspath (plagioclases et souvent orthose ou microcline) et du quartz avec des micas subordonnés (muscovite, biotite), en lits plus ou moins réguliers et de composition variable.
Golfe de LaflammeInvasion d’eaux salées de l’océan Atlantique dans les dépressions de la vallée du Saguenay et du lac Saint-Jean, suite au retrait de l’inlandsis Laurentidien, entre 9 500 et 9 000 ans.
Gradient (de charge) hydrauliqueDifférence de charge hydraulique entre deux points, divisée par la distance entre ces deux points. L’eau souterraine s’écoule d’un point où la charge hydraulique est la plus élevée vers un point où elle est la plus basse.
GraniteRoche ignée intrusive très répandue, grenue, de teinte claire, formée de trois minéraux principaux, le quartz, le feldspath alcalin et le plagioclase, aussi accompagnés d’autres minéraux accessoires très variés.
GranulométrieMesure de la taille des grains et de sa variation dans un dépôt meuble ou une roche.
GravierGrain grossier, d’un diamètre compris entre 2 et 75 mm.
Grenville (province de)Province géologique la plus récente de l’ère géologique du Précambrien, constituée de roches métamorphiques et contenant de grands massifs de roches ignées intrusives, notamment de l’anorthosite; elle s’étend du Labrador jusqu’au sud des Grands Lacs, sur une largeur de 300 à 600 km.
GrèsRoche sédimentaire résultant de la transformation des sables en roche, composée de grains de quartz liés par un ciment de nature variable : siliceux, calcaire ou argileux.
HydrosphèreEau située à la surface de la Terre, dans les océans, les rivières, les lacs et les glaciers, ainsi que les eaux souterraines.
IapétusOcéan ayant existé durant l’ère géologique du Paléozoïque (au Carbonifère et au Permien), entre l’Amérique du Nord et l’Eurafrique. C’est l’ancêtre de l’océan Atlantique.
Indice DRASTICVoir DRASTIC.
InlandsisGlacier en forme de calotte recouvrant un continent, ou une grande partie d’un continent.
IsopièzeSur une carte, ligne joignant les points de même charge hydraulique (à la manière des courbes de niveau topographique). L’écoulement de l’eau souterraine s’effectue perpendiculairement aux isopièzes, soit des charges hydrauliques plus élevées vers les plus basses.
JaillissantVoir puits artésien.
KameSédiments fluvioglaciaires accumulés dans une cavité ou une dépression du glacier, qui après la fonte de la glace forment de petits monticules.
KarstCavité formée dans des roches carbonatées (essentiellement les calcaires) fortement affectées par l’érosion souterraine. Des rivières souterraines peuvent s’écouler dans les réseaux de tunnels et de grottes karstiques, connues pour leurs stalagmites et leurs stalactites, où l’on pratique la spéléologie.
KettleDépression de terrain en forme de chaudron résultant de la fonte tardive d’un bloc de glace détaché d’un glacier dans une plaine d’épandage.
Lac OjibwayDépression envahie par les eaux de fonte, suite au retrait de l’inlandsis Laurentidien, il y a 8 500 ans, recouvrant en grande partie l’Abitibi-Témiscamingue et s’étendant au nord de l’Ontario.
Lac proglaciaireDépression envahie par les eaux de fonte, en marge des glaciers.
Ligne de partage des eauxLimite topographique de part et d’autre de laquelle l’eau s’écoule dans des directions opposées. Elle sépare les bassins versants contigus.
LithosphèreEnveloppe rocheuse de la Terre, comprenant la croûte extérieure solide du globe et une partie du manteau supérieur.
MatriceEnsemble de particules fines englobant des particules plus grossières.
Mer de ChamplainInvasion d’eaux salées de l’océan Atlantique dans la dépression des Basses-terres du Saint-Laurent, suite au retrait de l’inlandsis Laurentidien, entre 13 000 et 9 000 ans.
Mer de GoldthwaitInvasion d’eaux salées de l’océan Atlantique sur les terres du pourtour de l’estuaire et du Golfe du Saint-Laurent (Gaspésie, Côte-Nord et Anticosti), suite au retrait de l’inlandsis Laurentidien, à partir de 14 000 ans.
Milieu humideTerre inondée ou saturée d’eau assez longtemps pour influencer la végétation et le sol sous-jacent.
MoraineAccumulation de sédiments glaciaires formée à la base d’un glacier (moraine de fond), à son front (moraine frontale), sur ses côtés (moraine latérale) ou dans des crevasses (moraine De Geer). Certaines moraines peuvent avoir été rendues perméables grâce au lessivage de leurs particules fines par l’eau de fonte du glacier.
Nappe captiveNappe d’eau souterraine limitée au-dessus par une unité géologique imperméable. Elle est soumise à une pression supérieure à la pression atmosphérique, ce qui fait que lorsqu’un forage perce cette couche, le niveau de l’eau monte dans le tubage, et parfois dépasse le niveau du sol (puits artésien jaillissant).
Nappe libreNappe d’eau souterraine située la plus près de la surface des terrains, qui n’est pas couverte par une unité géologique imperméable. Elle est en contact avec l’atmosphère à travers la zone non saturée des terrains.
Nappe perchéeNappe d’extension limitée, située au-dessus du toit de la nappe libre (dans la zone non saturée), attribuable à la présence d’une unité géologique très peu perméable à sa base.
Nappe phréatiqueEnsemble des eaux souterraines comprises dans la zone saturée d’un aquifère et accessibles par des puits.
Nappe semi-captiveCas intermédiaire entre la nappe libre et la nappe captive, elle est partiellement limitée au-dessus par une unité géologique peu perméable, discontinue ou de faible épaisseur.
Niveau dynamiqueNiveau d’eau mesuré dans un puits dans lequel il y a pompage ou influencé par un pompage voisin.
Niveau piézométriqueVoir charge hydraulique.
Niveau statiqueNiveau d’eau mesuré dans un puits dans lequel il n’y a pas de pompage et n’est pas influencé par un pompage voisin.
Objectifs esthétiques (OE)Recommandation pour des paramètres physiques ou chimiques ayant un impact sur les caractéristiques esthétiques de l’eau (couleur, odeur, goût, etc.), mais n’ayant pas d’effet néfaste reconnu sur la santé humaine.
PaléozoïqueÈre géologique datant de 252 à 541 millions d’années.
Panache de contaminationZone d’un aquifère contenant de l’eau dégradée par la migration d’un polluant.
Périmètre de protectionSurface entourant une source ou un puits où des mesures de protection sont prises pour éviter la contamination des eaux souterraines.
Perméabilité (k)Aptitude d’un milieu poreux à se laisser traverser par un fluide (liquide ou gazeux), sous l’effet d’un gradient de pression; apparenté à la conductivité hydraulique.
PerméableMilieu se laissant facilement traverser par un fluide, notamment l’eau; caractéristique estimée par la perméabilité ou la conductivité hydraulique.
Plaine d’épandageTerritoire plat situé en aval d’un glacier où les sédiments fluvioglaciaires s’accumulent.
Plate-forme du Saint-LaurentProvince géologique constituée de roches sédimentaires peu ou pas déformées, datant du Paléozoïque, divisée en deux secteurs : les Basses-Terres du Saint-Laurent (région de Montréal et Québec) et Mingan-Anticosti.
Pointe filtranteOuvrage de captage peu profond utilisant un tubage dont le diamètre intérieur est d’au plus 8 cm et dont la partie terminale crépinée et munie d’une pointe perforante. Ce type de captage est aménagé en enfonçant manuellement ou mécaniquement le tubage dans un dépôt meuble.
PoreInterstice dans une unité géologique qui n’est occupé par aucune matière minérale solide. Cet espace vide peut être occupé par de l’air, de l’eau, ou d’autres matières gazeuses ou liquides.
PorositéRapport, exprimé en pourcentage, du volume des pores d’un matériau sur son volume total.
Potentiel aquifèreLa capacité d’un système aquifère à fournir un débit d’eau souterraine important de manière soutenue.
PrécipitationVapeur d’eau condensée tombant de l’atmosphère sous forme de pluie, de neige, de grésil ou de grêle.
Propriétés hydrauliquesL’ensemble des paramètres quantifiables permettant de caractériser l’aptitude d’une unité géologique à contenir de l’eau et à la laisser circuler (ex. : porosité, perméabailité, conductivité hydraulique, transmissivité, coefficient d’emmagasinement, capacité spécifique, etc.).
Puits artésienPuits qui capte de l’eau dont la pression est suffisante pour la faire remonter au-dessus du toit de la nappe libre.
Puits artésien jaillissantPuits qui capte de l’eau dont la pression est suffisante pour la faire remonter au-dessus de la surface du sol.
Puits de surfaceOuvrage de captage de diamètre relativement important (supérieur à 60 cm) et peu profond (au plus 9 m), dans un terrain où le toit de la nappe est près de la surface.
Puits tubulaireOuvrage de captage généralement de petit diamètre (15,2 cm), de grande profondeur (45 m en moyenne au Québec) et aménagé avec une foreuse par une firme de puisatier.
QuartziteRoche métamorphique constituée majoritairement de quartz et résultant généralement de la recristallisation d’un grès.
QuaternairePériode géologique de l’ère du Cénozoïque, la plus récente dans l’échelle des temps géologiques, de 2,6 millions d’années à aujourd’hui.
RabattementAbaissement de la charge hydraulique et de la surface piézométrique causé par le pompage de l’eau souterraine dans un puits.
Rayon d’influenceDistance mesurée par rapport à l’axe du puits, à l’intérieur de laquelle la nappe est influencée par le pompage dans le puits et où la surface piézométrique subit un rabattement.
RechargeRenouvellement en eau de la nappe, par infiltration de l’eau des précipitations dans le sol et percolation jusqu’à la zone saturée.
Recharge préférentielle (zone de…)Portion du territoire où la recharge d’une nappe se produit de façon plus importante que dans les environs.
Relèvement isostatiqueRemontée de la croûte terrestre suivant la déglaciation, par diminution de la charge qu’infligeait le poids de la glace.
Réseau hydrographiqueEnsemble des rivières et autres cours d’eau permanents ou temporaires, ainsi que des lacs et des réservoirs, dans une région donnée.
RésurgenceÉmergence en surface de l’eau, au terme de son parcours dans l’aquifère.
Roche ignéeRoche formée par refroidissement et solidification du magma à la surface (roche volcanique) ou en profondeur (roche intrusive), et qui n’a pas subi d’altération notable depuis sa formation Synonyme : Roche magmatique.
Roche intrusiveRoche ignée formée par refroidissement et solidification du magma en profondeur. Synonyme : Roche plutonique.
Roche métamorphiqueRésultat de la transformation de roches préexistantes soumises à des pressions et à des températures très élevées.
Roche sédimentaireRoche formée par l’accumulation de matériaux érodés provenant d’autres roches (roche détritique), de matière organique (roche organogène), de certains éléments minéraux synthétisés par des organismes vivants (roche biochimique) ou de la précipitation d’une solution chimique (roche chimique).
Roche verteType de roche ignée métamorphisée provenant souvent de laves basiques et ultrabasiques, dont la teinte verte est due au développement de certains minéraux (chlorites, épidote, amphiboles, serpentine).
Roche volcaniqueRoche ignée formée par refroidissement et solidification du magma (lave) à la surface. Synonyme : Roche extrusive.
RuissellementÉcoulement de l’eau qui se fait librement à la surface du sol et qui alimente directement les cours d’eau.
RythmiteSéquence de sédiments qui se répète de façon cyclique.
SableGrains d’un diamètre compris entre 0,05 et 2 mm.
Sable deltaïqueAccumulation de sédiments sableux dans un delta.
Sable littoralAccumulation de sédiments sableux sur une plage.
SaumureEau dont la salinité est supérieure à celle de l’eau de mer.
SchisteRoche métamorphique d’aspect feuilleté résultant de la métamorphisation d’un shale sous l’action de la pression et de la température. Ce type de roche ne peut pas contenir de gaz; l’appellation « gaz de schiste » est donc incorrecte.
Sédiment alluvialDépôt meuble formé de matériau transporté par les cours d’eau.
Sédiment éolienDépôt meuble formé de matériau transporté et déposé par l’action du vent.
Sédiment fluvioglaciaireDépôt meuble mis en place par un cours d’eau provenant de la fonte d’un glacier, généralement stratifié selon les variations en énergie de leurs courants.
Sédiment glaciaireDépôt meuble formé de matériau transporté et déposé par les glaciers.
Sédiment organiqueDépôt meuble formé par l’accumulation de matière organique non décomposée dans un milieu humide.
ShaleRoche sédimentaire à grains très fins, d’aspect feuilleté ou lité, formée par la compaction et l’induration (ou diagenèse) de dépôts d’argile et de boue provenant d’anciens fonds marins ou aquatiques. Ce type de roche peut contenir des gaz combustibles (gaz de shale).
SiltGrain d’un diamètre compris entre 0,002 et 0,05 mm, soit plus large que l’argile et plus petit que le sable. Synonyme : Limon.
Socle précambrienCorrespond au socle rocheux datant de l’ère géologique du Précambrien, de 541 à 4 030 millions dannées, incluant les Provinces du Supérieur, de Churchill et de Grenville. Aussi appelé Bouclier précambrien.
Socle rocheuxMatériau géologique consolidé qui constitue la croûte terrestre.
SourceEau souterraine émergeant naturellement à la surface de la Terre.
Supérieur (Province du... )Province géologique localisée au nord-ouest du Québec et incluant l’Abitibi, datant de l’ère géologique du Précambrien. Tout comme la Province géologique de Churchill, elle est composée de roches volcaniques, sédimentaires et métamorphiques formant l’ossature du continent nord-américain.
Surface piézométriqueSurface représentant la charge hydraulique en tout point de l’eau souterraine.
SyéniteRoche ignée intrusive grenue, souvent de couleur rose à rouge, avec comme minéral principal du feldspath alcalin, accompagné d’un peu de biotite et de hornblende.
Taux de renouvellementRapport entre la recharge annuelle d’une nappe et la quantité d’eau contenue dans l’aquifère.
Temps de résidenceDurée pendant laquelle l’eau demeure sous terre, depuis son infiltration jusqu’à sa résurgence.
TillDépôt glaciaire mis en par un glacier, composé de sédiments de toutes tailles dans n’importe quelle proportion, généralement dans une matrice de sédiments fins.
Toit de la nappeLimite supérieure de la nappe. Dans le cas d’une nappe libre, elle correspond à la surface supérieure de la zone saturée (aussi appelée surface libre) et peut donc fluctuer. Dans le cas d’une nappe captive, elle correspond à la base de l’aquitard situé au-dessus de la nappe et ne peut donc pas fluctuer.
Transmissivité (T)Aptitude d’un aquifère à se laisser traverser par l’eau sous l’effet d’un gradient de charge hydraulique; c’est le produit de la conductivité hydraulique par l’épaisseur de l’aquifère; exprimée en L2/t (ex. : en mètres carrés par seconde).
Type bicarbonaté-calciqueEau souterraine récemment infiltrée faiblement minéralisée, ayant une composition chimique associée à celle de l’eau de pluie (mais plus minéralisée). Type Ca-HCO3.
Type chloruré-sodiqueEau souterraine anciennement infiltrée fortement minéralisée, ayant une salinité élevée caractéristique des saumures ou des eaux d’origine marine. Type Na-Cl.
Type d’eauClassification de l’eau souterraine selon sa composition chimique en ions majeurs, indiquant son origine, son âge relatif et son degré d’évolution.
Type sulfaté-sodiqueEau souterraine moyennement minéralisée, dont la durée écoulée depuis son infiltration est typiquement intermédiaire entre les types bicarbonaté-calcique et chloruré-sodique. Type Na-SO4.
Unité géologiqueEnsemble de roches ou dépôts meubles de même nature et possédant des caractéristiques communes. Synonymes : Corps géologique, Unité lithologique.
VarveÉlément d’une séquence annuelle de mise en place de rythmites d’argile et de silt au fond d’un lac, suivant l’énergie saisonnière des apports.
Zone de captageVoir aire d’alimentation.
Zone de rechargeZone où les précipitations s’infiltrent dans le sol pour atteindre la zone saturée.
Zone de vulnérabilitéZone où l’eau souterraine est vulnérable à la contamination, c’est-à-dire sensible face à un contaminant provenant de la surface.
Zone non saturéeZone comprise entre la surface du sol et le toit de la nappe dans laquelle les pores de l’unité géologique contiennent de l’air et ne sont pas entièrement remplis d’eau.
Zone saturéeZone située sous le toit de la nappe dans laquelle les pores de l’unité géologique sont entièrement remplis d’eau.
Zone vadoseVoir zone non saturée.